dimanche 18 janvier 2009

L'AUTOPORTRAIT

Un autoportrait merveilleux

Je suis une gagnante de surcroît formidable!



Tous ceux qui me connaîssent pourront l'attester. Déjà à ma naissance je faisais l'apologie de mes parents avec mes traits sublimes et mon incroyable calme. Je suis une jeune femme de 26 ans métissée, aux yeux verts émeraude, mesurant 1m72, aux mensurations parfaites (90, 60, 90) ce qui me permet de défiler pour des couturiers de renom tel que Dior, Galliano, Lagarfield... Mais tout cela à mes heures de loisirs.
Car en réalité je suis une femme d'affaires accomplit et redoutable. Beaucoup succombe à ma beauté, mais pas seulement. Je suis aussi une surdouée avec un QI de 150. Eh oui! La nature m'a bien doté.
Donc voila, tous ce que j'entreprends je le réussis. Je ne suis néanmoins pas égoïste. Je reste sensible à ce qui m'entoure. Je consacre une part de mon immense fortune à de nombreuses associations caritatives. Prochainement avec mon formidable mari banquier et acteur de renom, on ouvrira un centre associatif pour les jeunes en difficultés. Dans ce centre ils disposeront de tous ce qu'il faudra pour réussir. Je suis exceptionnelle je le sais et je le dis haut et fort! Je me sers de ma beauté et de mon intelligence supérieure pour ma réussite et pour ma gloire à mon grand bonheur.
Merci mère nature.
Un autoportrait monstrueux



Voilà comment je pourrais me décrire en un mot.
Quel horreur!

Je suis monstrueuse. Je fais fuir bien des passants par ma laideur. A leur place, j'en ferai autant. Quand je me mire devant une glace, je vois une jeune femme frêle à la limite de l'anorexie, à l'apparence d'un mort vivant, au visage parsemé de boutons d'acnée. Tout cela aurait pu être rattrappé par d'autres aspects de ma personnalité et bien non. Je suis profondément égoïste, je ne connais pas la reconnaissance, je n'aime pas les gens, d'ailleurs je préfère rester seule dans ma vie car pour moi il n'y a aucun avantage à aimer. Je suis fainéante et déteste fournir le moindre effort notamment prendre ma douche ce qui explique ce parfum nauséabond ancré désormais en moi que j'adore. Je peine à manger, à travailler à faire quoique ce soit, car tout cela me gave. Néanmoins j'aime regarder la télé, car je peux enfin m'abrutir comme bon me semble et maudir tout ces personnages qui mène la belle vie. Aussi j'adore mentir, mener les gens en bateaux me procure le plus grand bien. D'ailleurs, je mentais en disant que je n'aimais personne. Je vénère mon dealer, car sans lui je ne pourrais pas m'envoyer mes doses quotidiennes. Il y a aussi mon marabou préféré avec qui j'entretien des relations étroites. Avec lui, j'arnaque ces pauvres gens assez idiots pour croire qu'on veut les aider. Je suis horrible et je m'en fou. Je suis heureuse de me complaire du malheur des autres. Il faudrait plus de drames, plus de mésaventures car je m'ennuis un peu, ça bouge pas assez. Que dire de plus? Je n'aime pas les enfants. Ils font beaucoup trop de bruits lorsqu'ils jouent, pour les faire taire, j'aime leur balancer par ma fenêtre des bassines d'eau froide. Je crois que je vais m'arrêter là car cela suffit, la flèmme me revient.

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